mercredi 14 mai 2008

La route Boukhara - Samarcande



Boukhara - Karchi

On s attendait a avoir chaud, on a eu tres chaud. On s attendait a voir du desert, c etait le desert.
La route est une grande ligne droite. Aucuns virages sur une centaine de kilometres, aucunes ombres. Notre seul raison d avancer, c est d atteindre d horizon. Sur ce genre de route, le temps ralenti, on accepte que les choses passent lentememt, plusieurs heures sont necessaires a l atteindre, ce fichu horizon.

























La vie est belle: Au bout de deux jours de route dans la steppe, en pleine chaleur, on arrive dans un petit village, ( on en a croise 3 sur 160 km), il est 19h00, l air est frais, on avance bien. On cherche un coin ou dormir.
Pas besoin de chercher longtemps! On passe devant un bar, les residents crient, nous font signe de venir.

Il est vrai que cett roue, vue sa monotonie, ne doit pas etre beaucoup empreunter par les touristes. Donc qui dit peu de touriste, dit acceuil memorable au seul touriste qui passe.

Ils nous invite a boire une bierre. Elle est fraiche, c est genial. Petit a petit, on s y fait inviter a manger, puis on finira par y dormir...
Golet, Trolek, Dile... Un groupe d amis d une 40 aine d annee, de religion musulmame. Leur religion dit que le voyageur doit etre acceuilli du mieu possible. Ce sera chose faite a 200 pourcent.
Difficile de decrire l acceuil, la generosite, la gentillesse de ses gens.

On dansera avec eux, on ecoutera leur musique locale, on regardera des videos sur leur coutumes, la circonsision...

Ca vaut le coup de souffrir un peu du soleil, quand des gens comme ca nous attendent au bout de la route.


On part le lendemain direction Samarcande, on a le ventre en vrac. Trop bu, trop manger.


Karchi - Samarcande


La route que nous empruntons change petit a petit. On monte en altitude, la verdure apparait, les montagnes aussi. En deux jours et demi on est a samarcande. 140km. Camping sauvage au milieu de nul part, rencontre au petit matin avec les bergers, qui viennent garder leur troupeau de chevres... C est immense.



















Quelques photos de Boukhara, a gauche, et samarcande, a droite.





































Samarcande est le carrefour historique des marchandises qui circulaient autrefois entre l inde la chine et l europe. On y reste deux jours, le temps de faire un peu le touriste, et de s occuper du blog.
C est chose faite!


C est maintenant direction le Tadjikistan, et sa capitale, Duchambe. Depuis Samarcande, c est 300km de distance, Samarcande est a 710m d altitude, Duchambe a 810m. Entre les deux, un poste frontiere, Pentjikent, la traversee des monts fans, et un col a 3300m...


Bon courage a nous!

Merci beacoup pour votre soutient, ca nous fait grand plaisir!
A Duchambe...





















Tashkent - Boukhara en train

Jour 5



Le train part a 20h00, d apres les paneaux. A l acceuil de la garre, on nous annonce 21000 soums pour partir. On y reviendra 30 minutes plus tard, le tarif est passe a 18000. Dans les institutions publiques, les prix ont l air de suivre le cours de la bourse! On arrive sur les quais de la garre bien une heure avant: on doit se debrouiller pour faire monter nos velos... Et ca ne semble pas etre une chose evidente a faire. Le train pour Boukhara est la. Un mec a l allure de chef, avec une belle chemise bleu... c est suffisant pour aller demander conseil. Coup de chance, il s agit de l homme au il nous faut. il gere le wagon ou nous avons notre place. Une jolie pesentation, on raconte ce qu on fait, ca marche plutot pas mal comme technique d apporche..., et on lui montre nos deux gros velos... Il faut abselument au il accepte au on les prennent avec nous.
Evidement, il parle pas un mot d anglais... Ah si un : Dollars. Avec les ses signes de mains, on comprend vite qu il veut 10 dollars par velo, pour qu ils puissent monter. C est marant, a l acceuil, on nous a dit que c etait 1000 soums par tranche de 10kg. On en aurait donc pour moins de 2 dollars.

En gros, il nous prend pour des bons portes monaies...
Parait que dans ce cas, faut faire l imbecile qui comprend pas, et etre patient... Le temps passe. 10 minutes avant de partir , on est toujours sur le quai.
On va revoir le fameux chef, on fait les gentils students, il disparait dans le train. Une porte s ouvre a l arriere du wagon, il nous fait signe de tout monter ici. Ouf! On a le droit de les entreposer dans le compartiment qui sert a la fois de coin fumeur, et de passage entre deux wagons. On est arrive a monter les velos gratuitement!
En contrepartie, il nous interdiera de dormir de la nuit, a chacun notre tour, on doit surveiller les velos, parait qu il y a des voleurs de velo dans le train! C est surtout qu il veut qu on donne notre place ds le wagon '' couchette''.
Tant mieux, on rencontrera des etudiants ouzbeks, qui nous offriront a manger, a boire, et reffuseront qu on reste debout alors qu eux sont assis. Genes,on prend leur place. Quelle hospitalite, quelle gentillesse.


7h00, Boukhara. La nuit a ete blanche, et agitee!

Pas grave. On fait une pose dans cette villes remplie d histoire, des petites rues tres chaleureuses, de superbes madrasas... Assez pour nous mettre la peche: on fera 100km de velo dans la journee, direction Karchi. Ce sera le desert, la steppe.